Essonne: après un arrêté d’expulsion, les occupants illégaux ont finalement quitté les lieux

Essonne: après un arrêté d’expulsion, les occupants illégaux ont finalement quitté les lieux

11 juin 2022 2 Par evelyse vignardet

Les habitants du foyer squatté de l’Essonne ont quitté le domicile de leur plein gré pour la nuit de jeudi à vendredi. Alors qu’ils rangeaient leurs affaires, ils ont été battus et gazés. Une sonde a été lancée.

L’affaire a atteint le point culminant de l’État. Le couple et leurs quatre enfants ont résidé dans une maison située à Ollainville dans l’Essonne puis ont quitté la maison qu’ils occupaient et sont restés chez eux pour la nuit de jeudi à vendredi.






Une rupture qui s’est faite sous haute tension. Des personnes masquées ont agressé et gazé des personnes “squattées” avec des gaz lacrymogènes Selon Le Parisien. Une enquête sur le système judiciaire menée par la gendarmerie a été ouverte, selon la préfecture. L’incident s’est produit alors qu’ils transportaient leurs effets personnels dans leur voiture, qui était garée dans la rue devant la maison.

Ils étaient accusés d’avoir squatté la maison qui appartenait à Elodie et Laurent le couple qui prétendait avoir acheté la maison pour trois semaines, mais pas capable de s’y installer. Laurent a cependant admis qu’elle savait, lorsqu’ils ont acheté leur maison le 19 mai, qu’elle n’était pas légalement occupée.






Cependant, l’homme comptait sur le succès de la loi pour faire déménager et expulser la famille. La couverture médiatique de leur cas a conduit à la rapidité de leur cas.

 

Darmanin avait répondu à l’incident

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, n’a pas tardé à réagir à cet incident via Twitter, le qualifiant de “situation inacceptable”. Il a également demandé au préfet de l’Essonne “d’engager la procédure de l’article 38 de la loi DALO pour une évacuation rapide des occupants illégaux”. Cette loi permet une procédure d’expulsion accélérée par décision administrative.






Une menace que le préfet n’a pas eu à appliquer, même si une mise en demeure a été remise au couple jeudi, après la journée. Eux, ainsi que les membres de leur famille ont affirmé avoir acheté la propriété pour 120 000 euros en espèces, ont laissé la propriété à leur discrétion.

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