Plusieurs élus avaient demandé l’interdiction du mémorial prévu dimanche. L’officier responsable de cet incident mortel a été placé sous contrôle judiciaire et interdit de port d’arme.
Il est probable que les élus qui s’y seraient opposés n’auraient pas pu l’emporter dans leur combat. La marche blanche en l’honneur du chauffeur de Zied tué par la police lors du refus d’obtempérer à la police à Nice le 7 septembre aura lieu dimanche, selon la préfecture des Alpes-Maritimes, qui est parisienne et confirme les informations communiquées par BFM Nice Côte d’Azur. Finalement, les autorités ont décidé de ne pas interdire la marche, car elle avait été annoncée à temps.
La marche blanche doit partir le matin à 11h00 en partant du boulevard de la Madeleine pour rejoindre le Palais de Justice, indique Nice-Matin. La préfecture nous a informé qu’un “dispositif de sécurité” sera évidemment mis en place cependant, il n’est pas possible de déterminer le nombre de policiers qui seront qui seront mobilisés.
Christelle D’Intorni, députée des Républicains des Alpes-Maritimes fait partie de ces élus qui ont voté contre ce mémorial. Dans un tweet, la députée a déclaré que samedi, elle était menacée de la peine de mort pour cette décision.
L’auteur de la fusillade qui a tué – jeune assistant de police – a été inculpé de “violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner” à la suite de la conclusion de sa garde à vue policière au siège de l’Inspection générale (IG) de l’Administration nationale Gendarmerie (IGPN). Ce fonctionnaire, responsable de la brigade de sécurité routière, a été placé sous contrôle judiciaire et interdit de port d’armes.
“Pour moi je crois que le policier n’avait pas le pouvoir de tirer. Les images sont choquantes. C’est comme s’il avait tué mon fils à bout portant”, a déclaré la maman de Zied dans Le Parisien du 10 septembre.
