Pour la moitié des Français qui gagnent moins de 2.000 euros nets : il reste moins de 100 euros dès le 10 du mois

10 avril 2022 1 Par evelyse vignardet

Selon une enquête menée dans “Le Parisien“, pour 49% des Français dont les revenus mensuels sont supérieurs à 2 000 euros par mois, ils ont moins de 100 euros sur leurs comptes… à compter du 10 de chaque mois.

Une étude réalisée par l’IFOP ainsi que Finfrog parue dans Le Parisien dans son édition du 19 mars, portait sur les Français gagnant moins de 2 000 euros nets mensuels ce seuil a été fixé par le gouvernement comme sa prime liée à l’inflation et qui couvre plus de 38 millions de Français. Selon l’étude, qui comprenait 1 002 individus représentatifs de la population française interrogés le 10 du mois, il a été constaté qu’il y avait en moyenne des comptes bancaires de la moitié de ceux… à peine 100 euros.

Parmi ceux qui ne peuvent pas être classés comme totalement pauvres ou complètement riches, 13% d’entre eux sont à découvert et 17% n’ont plus que 50 euros, tandis que 19% se situent entre 50 et 100 euros, soulignent les chiffres quotidiens. Pour les plus chanceux, 14% ont entre 100 et 200 euros restants pour finir le mois, et 37% ont plus de 200 euros sur leurs comptes.

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76% d’entre eux doivent renoncer à la période des fêtes.

Afin de boucler votre budget, beaucoup ont besoin de négocier entre les frais à payer. 76% des personnes doivent annuler leurs projets de vacances. Une majorité d’entre eux évitent les soins dentaires et un quart ne prend pas de repas. Certains sont en mesure d’utiliser les primes de Noël, et aussi le 13e mois, selon le rapport dans les médias. Pour 95% d’entre eux, la question de la hausse des prix est une préoccupation majeure selon Le Parisien. Chez la plupart des personnes interrogées, il s’agit d’un amalgame de systèmes D : paiements fractionnés et crédit à la consommation, aide des membres de la famille, revente ou entreprise…

Comment expliquez-vous qu’il ne reste plus grand-chose du mois ? L’inflation record, attendue à 4% d’ici mars selon l’Insee, pourrait en être la cause. Si les prix augmentent plus vite que les revenus, le pouvoir d’achat diminue en fait. Une autre explication est la proportion des coûts automatiques comme l’eau, le loyer, l’énergie ainsi que tous les nouveaux entrants tels que les abonnements aux plateformes Internet, les abonnements aux plateformes et les téléphones mobiles, etc. qui est passé de 13 % du revenu disponible en 1960 à 30 % en 2018.