Plus de 4 kilos de cocaïne saisis au rayon fruits et légumes d’un supermarché
20 avril 2022 0 Par evelyse vignardetLes gendarmes ont saisi une quantité massive de cocaïne dissimulée dans les produits d’une épicerie de Fleury-Mérogis. La femme d’un soldat qui est allée faire des courses ce jour-là et qui a découvert la cachette.
Incroyable découverte, mardi soir à Fleury-Mérogis (Essonne). Les gendarmes ont pu saisir 4,3 kg de cocaïne dissimulés dans du manioc, puis qui ont ensuite été revendus dans un supermarché haut de gamme.
Vers 18h30 environ. La femme qui est l’épouse de militaire se rend au marché de légumes frais et voit une jolie enseigne située avenue Clément Ader, et y achète un tubercule de manioc. Lorsqu’elle commence à éplucher les légumes, la chef découvre que le tubercule est vide et qu’il contient… une poudre blanche non identifiée qui semble être de la cocaïne. La gendarmerie est alertée et se présente immédiatement pour vérifier. “Il s’agissait bien de cocaïne” selon une source proche des faits et le parquet a emmené la brigade de recherche d’Evry.
13 racines modifiées
Vers 21h La police a visité le marché avec un chien qui renifle de la drogue et a découvert treize racines altérées contenant l’équivalent de 4,3 kg de cocaïne dans 15 blocs. Cette quantité de drogue vaut 300 000 euros sur le marché de détail et 140 000 euros lorsqu’elle est achetée en France auprès de demi-grossistes vendant les stupéfiants.
Une perte énorme pour les trafiquants. Le propriétaire du supermarché ainsi qu’une partie de ses employés ont été interrogés par des enquêteurs qui tentaient de déterminer l’origine de ces aliments bizarres. Aucun d’entre eux n’a été arrêté. Sa marque, tout juste deux ans, est implantée dans les Yvelines, l’Essonne, la Seine-et-Marne et Paris et propose des produits frais et innovants. Elle revendique également sa présence sur Internet pour promouvoir le circuit court.
L’origine de la drogue reste mystérieuse
Serait-ce la conséquence d’une défaillance de cette filière ouest-africaine qui alimente les « modous », les trafiquants sénégalais de crack parisien ? Plus précisément, s’agit-il d’un oubli dans le processus de saisine dans la relation entre des trafiquants guyanais et antillais qui auraient caché cette drogue à l’intérieur d’un conteneur de légumes fabriqués en provenance d’Amérique du Sud et de dealers franciliens ?
“Les enquêtes seront certainement difficiles”, selon un initié proche de l’enquête. Les résultats sont prometteurs, mais il n’est jamais facile de déterminer qui est le propriétaire de ce médicament.”