Mont-de-Marsan : Un bébé meurt quelques heures après sa naissance à l’hôpital, une erreur médicale en cause
27 octobre 2022 0 Par evelyse vignardetTransférée au centre hospitalier de Bordeaux peu après sa naissance, la petite fille, née le 6 octobre dans la maternité landaise, a succombé à une infection mal anticipée par le personnel soignant, le bébé meurt quelques heures après sa naissance à l’hôpital, une erreur médicale en cause
Une grave erreur médicale a coûté la vie à un nouveau-né plus tôt dans le mois. Le 5 octobre, la jeune femme s’est rendue à la maternité de l’hôpital Layne de Mont-de-Marsan (Landes) selon France 3. Elle y était pour accoucher de son premier bébé. Porteuse du streptocoque B qui est une bactérie, qui se situe dans le vagin ou dans le tube digestif notamment pendant la grossesse Elle nécessitait des soins particuliers et n’était pas placée au bon endroit.
Malheureusement lorsque la sage-femme a été nommée auprès de cette mère, les parties du document dont elle disposait ne contenaient pas l’information”.
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— Alexandre BERNARDI (@DhaouadiAshraf) October 27, 2022
“Le traitement antibiotique prophylactique n’a pas été effectué”, a-t-il poursuivi. Il est probable que l’enfant soit décédé d’une infection liée à ce germe particulier”.
Une enquête administrative ouverte par l’ARS
Le problème est l’existence de deux dossiers de suivi patient dont l’un a été créé à l’aide du logiciel spécifique conçu spécifiquement pour la maternité et l’autre étant un dossier patient électronique « DPI ». Dans ce cas, la mention du streptocoque B n’était mentionnée que dans un seul des dossiers. Pour éviter toute confusion ou omission, les dossiers doivent être examinés en même temps par les professionnels de la santé. Ce n’était pas le cas à l’hôpital de Mont-de-Marsan.
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“Il aurait dû y avoir une validation du logiciel utilisé pour confirmer qu’il y avait une bonne connexion” regrette Frédéric Pigny.
Or, selon France 3, l’Agence régionale de santé, immédiatement alertée de la situation, a demandé une analyse de l’établissement en fonction de la nature de l’incident. “Nous avons également demandé qu’une liste de documents nous soit fournie pour nous permettre d’effectuer une inspection sur place”, indique Didier Couteau, directeur de l’ARS des Landes.
Ils pourront vérifier : le personnel au moment de l’incident ainsi que l’organisation, et tout événement indésirable survenu dans le passé pour s’assurer que l’analyse de ces événements sera menée au cours des prochaines semaines.