L’électrique s’impose pour les voitures, les transports lourds dans le flou, selon un rapport.

L’électrique s’impose pour les voitures, les transports lourds dans le flou, selon un rapport.

25 juin 2022 0 Par evelyse vignardet

L’électricité est nécessaire pour les voitures et le transport lourd est en danger, indique le rapport.

Les véhicules électriques pourraient tout simplement ne pas suffire à atteindre les objectifs du “Green deal” européen (-90% d’émissions de CO2 du parc automobile d’ici 2050 par rapport à 1990) alerte l’Ifpen.






Si la voiture électrique est le premier choix pour les véhicules légers d’ici 2040, les solutions sont plus flexibles pour les poids lourds, selon le rapport publié aujourd’hui par l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (Ifpen).

Malgré le prix plus élevé à l’achat, les véhicules électriques ont aujourd’hui un prix compétitif pour fonctionner, « à condition que la batterie ait une capacité inférieure à 60 kWh », précise l’Ifpen dans un document publié avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie ( Adème).

“La période de récupération sera encore plus courte à l’avenir, à mesure que les améliorations techniques et les coûts et les impacts de la fabrication des batteries diminueront”, déclarent les auteurs.

 

Les hybrides rechargeables sont un sujet brûlant. hybride






De plus, l’utilisation de batteries de petite capacité nécessitera l’adoption de véhicules plus économes en énergie et capables de conserver une autonomie adéquate, “notamment une réduction des pertes aérodynamiques et de la masse des véhicules” contrairement au marché actuel qui privilégie les SUV.

Les véhicules hybrides rechargeables apportent, à leur manière, « un réel bénéfice environnemental et énergétique pour les véhicules légers » lorsqu’ils sont rechargés régulièrement.

Par ailleurs, d’ici 2040, avec des progrès à prévoir sur la détermination de la densité énergétique et du poids des batteries pour un même type de véhicule, « la consommation des véhicules électriques devrait diminuer d’environ 30 % par rapport à 2020 » selon l’Ifpen. .






Cependant, passer à l’électrique pourrait tout simplement ne pas suffire pour atteindre les objectifs qui font partie du “Green deal” européen (-90 % d’émissions de CO2 de la flotte d’ici 2050, par rapport à 1990) Dans le rapport, Ifpen. “Nous devrons aussi faire évoluer nos comportements d’achat de mobilité et d’automobile (…) Une tendance à la baisse de la demande de véhicules neufs, sans rupture dans le choix des modes de déplacements et sans optimisation de l’usage des véhicules, un certain impact sur la décarbonisation du secteur automobile », selon l’Institut.

 

Des buses à hydrogène moins respectueuses de l’environnement.

L’hydrogène, via la technologie de la pile à combustible, reste « peu compétitif pour les véhicules légers » en 2040 « en raison de coûts d’acquisition et d’exploitation élevés ».

Pour transporter des personnes, les bus électriques sont “la solution la plus vertueuse d’un point de vue environnemental en 2020 comme en 2040, mais il est actuellement plus cher que le bus à moteur thermique”.






Son bus à hydrogène en revanche n’est pas aussi performant en termes d’impact environnemental que le bus électrique mais il devrait gagner en efficacité économique en 2040. Le bioGNV qui est un gaz issu d’un processus de déchet “est un très bon candidat pour les autobus”.

Pour les véhicules à fortes charges La parité de prix de possession d’un véhicule électrique et d’un véhicule thermique devrait être atteinte “entre 2025 et 2035, en fonction de l’autonomie visée et de la capacité de la batterie” selon l’Ifpen.