L’actrice française Micheline Presle est décédée à l’âge de 101 ans

L’actrice Micheline Presle est décédée Micheline Presle à l’âge de 101 ans, née le 22 août 1922 sous le nom de Micheline Chassagne, elle nourrissait une passion profonde pour le septième art. Son amour du cinéma était ancré au plus profond de son être, en tant qu’actrice et spectatrice. Sa curiosité était toujours aussi vive, toujours avide de nouvelles découvertes.

Elle exprimait : « J’ai la chance de vivre au milieu des salles de cinéma. C’est ma joie de découvrir des films, de jeunes réalisateurs. Cet enthousiasme ne m’a jamais quittée »




 

Micheline Presle, célèbre actrice française, nous a quittés à l’âge de 101 ans. Tout au long de sa carrière, elle a brillé dans de nombreux films et pièces de théâtre, marquant ainsi l’histoire du cinéma français. Son gendre, Olivier Bomsel, a annoncé son décès mercredi, soulignant qu’elle est partie paisiblement à la Maison nationale des artistes de Nogent-sur-Marne, dans le Val-de-Marne.

Une carrière de plus de 100 films

Née à Paris en août 1922, elle a laissé son empreinte dans plus de 150 films, certains d’entre eux ayant été réalisés à Hollywood. Sa carrière a été ponctuée de collaborations avec des grands noms tels que George Pabst, Alain Resnais, Abel Gance, Jacques Demy et Joseph Losey.

Elle tourne avec Jacques Becker, Christian-Jaque, Claude Autant-Lara

Elle collabore avec des réalisateurs de renom tels que Jacques Becker, Christian-Jaque et Claude Autant-Lara. Durant l’Occupation, elle devient une grande vedette du cinéma français dans la zone libre. Contrairement à certains de ses pairs, elle refuse de tourner pour la Continental, la société de production mise en place par l’occupant.

À la Libération, sa renommée continue de croître avec des films comme “Falbalas” (1945) de Jacques Becker, “Boule de suif” (1945) de Christian-Jaque, et surtout “Le Diable au corps” (1947) de Claude Autant-Lara, aux côtés de Gérard Philipe.

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En 1950, elle s’envole pour les États-Unis par amour pour son mari, l’acteur et réalisateur Bill Marshall, dont elle était l’épouse depuis son divorce avec Michèle Morgan en 1948. À Hollywood, son activité cinématographique est plutôt limitée.

Elle confie : « Je n’ai rien fait d’intéressant là-bas. J’ai même réussi la prouesse de faire avec Fritz Lang son film le moins intéressant, Guérilla aux Philippines, une œuvre de commande sur le retour du général MacArthur. » Son rôle dans “L’Affaire Cicéron” de Mankiewicz lui échappe car elle est enceinte de sa fille, Tonie Marshall, et le rôle revient finalement à Danielle Darrieux. Elle décide finalement de retourner en France.

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« Falbalas », « Le Diable au corps »…

Des films tels que “Falbalas”, “Le Diable au corps”, et bien d’autres, ont contribué à sa renommée. Pendant longtemps, elle a figuré parmi les trois actrices préférées des Français, aux côtés de Danielle Darrieux et de Michèle Morgan. En plus de ses performances remarquables, elle a également soutenu de nombreux cinéastes débutants au cours de sa carrière, travaillant avec des talents émergents tels qu’Alain Resnais, Abel Gance, Jacques Demy et Joseph Losey.

Ses collaborations avec des réalisateurs novices témoignent de sa générosité artistique et de son engagement envers l’industrie cinématographique française. Ses rôles dans des films comme “Falbalas” (1945) de Jacques Becker, “Boule de suif” (1945) de Christian-Jaque, et surtout “Le Diable au corps” (1947) de Claude Autant-Lara avec Gérard Philippe ont été particulièrement mémorables.

Plus tard, elle partagera l’écran avec sa fille, la regrettée réalisatrice Tonie Marshall (décédée en 2020), notamment dans des films tels que “Vénus Beauté (Institut)” en 1999, ainsi que “France Boutique” en 2003. Leur collaboration se poursuivra avec “Tu veux ou tu veux pas”, qui marquera sa dernière apparition au cinéma en 2014. Lorsqu’elle recevra le César de la meilleure réalisatrice, Tonie Marshall rendra un touchant hommage à sa mère, évoquant sa détermination à se lever à 5 heures du matin pour braver la pluie et réaliser son premier film avec enthousiasme

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Son décès marque la fin d’une époque pour le cinéma français, car elle était considérée comme la doyenne de l’industrie cinématographique nationale. Sa longue carrière a été jalonnée de rôles mémorables qui ont enchanté les spectateurs du monde entier. Son talent et son charisme ont laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du septième art. Micheline Presle restera à jamais dans les mémoires comme l’une des grandes figures du cinéma français