Il massacre sa femme à coups de pelle après 54 ans de mariage

Un homme d’une trentaine d’années comparaît depuis mercredi à Montpellier pour faire face à l’assassinat de son épouse en 2018 dans un petit village de l’Hérault.

D’après Le matin, Abderrahmane et Akila vivaient une vie de paix et de retraite tranquille dans un village de l’Hérault lorsqu’ils sont morts l’été suivant 54 années de mariage, le chauffeur-livreur a abattu sa femme d’environ 40 coups. D’une pelle, sur fond de séparation.

 

 «Pas tout à fait d’accord»

« Connaissez-vous ces faits ? Interroge le président de la cour d’assises de Montpellier, où Abderrahmane K. comparaît jusqu’à vendredi pour faire face à l’accusation du meurtre de son épouse, Akila C., qui avait 73 ans lorsqu’elle s’est mariée à Lyon le 13 novembre 1964.

 

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À lunettes, cheveux gris avec une chemise bleue tirée de son pantalon, l’homme reconnaît les faits, mais avec un accent qui peut être difficile à comprendre. Cependant, il précise qu’il “n’est pas tout à fait d’accord” avec les conclusions tirées par l’enquête. C’est pourquoi il a été placé en détention provisoire pendant quatre ans.

En 1939, il est né en Algérie et se revendique “Français pour toujours”. L’homme qui a aujourd’hui 83 ans est jugé pour meurtre, et a en prime le fait que sa femme en a été la victime. Il risque la prison à vie.

 

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Gisant dans une mare de sang

Appelés par le frère de l’accusé, le 2 août 2018 en milieu de soirée, les gendarmes sont intervenus dans la maison avec piscine du village de Villemagne-l’Argentière, une zone de moyenne montagne à l’ouest de l’Hérault, où le couple s’était retiré après cinquante ans passés à Grenoble. Abderrahmane K., alors âgé de 79 ans, a déclaré aux gendarmes que le meurtre avait eu lieu quelques minutes avant son épouse. Elle gisait dans une piscine sanglante à l’arrière du garage. Son visage a été mutilé par une rafale de quarante coups ou plus puissants de la bêche et de la pelle, selon le rapport d’une autopsie.