Cette maman abat le meurtrier de sa fille de 7 ans en plein procès, elle écope de six ans de prison

Cette maman abat le meurtrier de sa fille de 7 ans en plein procès, elle écope de six ans de prison

20 janvier 2024 0 Par admin2142

Cette maman abat le meurtrier de sa fille de 7 ans en plein procès, elle écope de six ans de prison : Le 6 mars 1981, une mère dévastée, Marianne Bachmeier, a pris la décision de mettre fin à la vie de Klaus Grabowski, accusé de l’enlèvement, de sévices et du meurtre de sa fille de 7 ans, Ana. L’incident s’est produit en plein procès à Lübeck, où Marianne Bachmeier a pénétré dans la salle d’audience et a tiré sur l’accusé avec un pistolet sorti de son sac à main. Les blessures infligées ont finalement conduit à la mort de Grabowski.



Suite à cet acte, Marianne Bachmeier, surnommée rapidement la “maman vengeresse”, a été immédiatement arrêtée. Condamnée à six ans de prison, elle ne manifestait aucun regret et a été libérée après près de trois ans derrière les barreaux. Quarante ans plus tard, la sentence continue de diviser la nation allemande.

Cette maman abat le meurtrier de sa fille de 7 ans en plein procès, elle écope de six ans de prison

La controverse persiste, comme en témoigne un sondage de l’Allensbach Institute. Environ 28 % des personnes interrogées estiment que la peine était adéquate, tandis que 27 % la jugent trop sévère et 25 % trop clémente. Même après le décès de Marianne Bachmeier, l’opinion publique demeure partagée.




La vie de Marianne Bachmeier a été marquée par des épreuves difficiles, avec un père membre de la Waffen-SS et des expériences traumatiques, dont des viols, au cours de sa jeunesse. Malgré ces difficultés, elle a élevé sa fille Ana seule, mais un tragique différend en mai 1980 a conduit à l’enlèvement de l’enfant par Klaus Grabowski.

 

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Ce dernier, un criminel sexuel ayant déjà été condamné, a maintenu Ana captive, l’agressant et finissant par l’étrangler. Dénoncé par sa propre fiancée, Grabowski a avoué le meurtre, bien qu’il ait nié les abus sexuels, allant jusqu’à accuser la fillette. Marianne Bachmeier a avoué en 1995 avoir prémédité son acte pour empêcher Grabowski de propager de fausses informations sur Ana.



La tragédie dans la vie de Marianne Bachmeier ne s’arrête pas là. Son passé difficile, marqué par les abus et les décisions difficiles, a contribué à forger sa personnalité. En dépit des controverses entourant son acte de vengeance, elle a maintenu sa position, soulignant qu’elle voulait empêcher Klaus Grabowski de répandre des mensonges sur sa fille bien-aimée.

 

La société allemande demeure divisée sur la sentence infligée à Marianne Bachmeier. Les résultats du sondage révèlent une ambivalence persistante, avec des opinions variées sur la justesse de sa condamnation. Certains estiment que sa réaction était compréhensible face à l’horreur du crime commis contre sa fille, tandis que d’autres considèrent que la justice aurait dû suivre son cours sans recourir à la violence.




L’héritage de Marianne Bachmeier soulève également des questions sur la manière dont la société traite les victimes de crimes odieux. Son geste radical a suscité des débats sur la nécessité de réformes dans le système judiciaire pour mieux prendre en compte les traumatismes subis par les victimes et leurs proches.

 

Au-delà de l’épisode tragique qui a marqué sa vie, Marianne Bachmeier demeure une figure complexe et controversée de l’histoire allemande. Sa décision de se faire justice elle-même a jeté une lumière crue sur les failles du système judiciaire et les défis auxquels sont confrontés ceux qui cherchent à obtenir réparation pour des actes aussi abominables que celui commis contre sa fille Ana.