À Nanterre, une demande de retrait refusée conduit à une tentative d’incendie à la banque

Une demande de retrait refusée conduit à une tentative d’incendie à la banque à Nanterre, Ce vendredi matin, l’agence bancaire de la Société Générale située rue Maurice-Thorez à Nanterre (Hauts-de-Seine) a été le théâtre d’une scène de panique. Une femme âgée de 52 ans a tenté de mettre le feu après avoir été incapable de retirer de l’argent.

En l’espace de quelques heures, la vidéo de l’incident a suscité des dizaines de milliers de vues. Sur les premières images, on entend un cri : “Mais vous êtes malade ? Mais P…, ça prend feu.” Une flamme se propage ensuite sur la moquette rouge, dans ce qui semble être un bureau. La scène se déroule à l’agence bancaire du centre-ville de Nanterre, devant les clients médusés et le personnel incrédule, alors qu’une femme vient de tenter d’incendier les lieux.

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Il est environ 10h30. La femme soupçonnée d’être l’incendiaire est entrée dans la banque où elle semble posséder un compte. “Elle voulait retirer de l’argent mais son compte n’était pas approvisionné”, confie une source policière. En d’autres termes, elle souhaitait retirer de l’argent qu’elle ne possédait pas. Face au refus des employés et du responsable de l’agence, la femme de 52 ans aurait alors fait des menaces. “Elle a sorti un bidon avec une mèche qu’elle a montré au directeur”, ajoute la même source.

Dans la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le bidon, contenant un liquide inflammable non identifié, est déjà au sol et en train de s’embraser. La femme observe immobile, à quelques mètres de là, le début de l’incendie. Puis, quelques instants plus tard, elle se met à sourire et à faire des mouvements de hanche devant les caméras des smartphones pointés vers elle, tandis que des employées, sous le choc, la désignent comme responsable de l’incident : “C’est elle, c’est elle.”

🇫🇷 FLASH – Une femme a tenté d’incendier une agence de la Société générale, avant de prendre la pose fièrement devant la caméra, à #Nanterre. Elle a ensuite été interpellée par les forces de l’ordre, qui ont dû la soulever car elle refusait de se laisser faire. (témoins) pic.twitter.com/SOnwJiEddU

— Mediavenir (@Mediavenir) February 16, 2024

La femme ne tente même pas de fuir le centre-ville de Nanterre. Elle est interpellée quelques minutes plus tard par la police. D’autres images, filmées sous un autre angle, montrent les policiers peinant à maîtriser la suspecte, alors qu’ils l’emmènent vers leur véhicule.

La femme ne cherche même pas à s’échapper du centre-ville de Nanterre, où elle est rapidement appréhendée par une équipe de police. D’autres images, prises sous un autre angle, montrent les agents luttant pour maîtriser la suspecte, alors qu’ils l’escortent vers leur véhicule.

Cet événement a semé la consternation parmi les témoins présents dans la banque, ainsi que sur les réseaux sociaux où la vidéo de l’incident a rapidement circulé. Les autorités enquêtent sur les circonstances de cette tentative d’incendie, tandis que la femme en question est désormais entre les mains de la justice, attendant de répondre de ses actes devant les tribunaux.

Pourquoi le nombre de distributeurs de billets a diminué en France l’année dernière ?

À la fin de l’année 2020, la France métropolitaine comptait 48 700 distributeurs de billets, contre 50 300 un an plus tôt, soit une baisse d’un peu plus de 3 %.

Les banques pourraient-elles réduire l’offre d’argent liquide pour encourager les consommateurs à utiliser les moyens dématérialisés ? Les grandes institutions financières rejettent cette idée et expliquent la baisse des distributeurs automatiques de billets (DAB) par une rationalisation des points de distribution en fonction des usages et des habitudes des clients. Le rapport publié par la Banque de France montre que la légère diminution du nombre d’automates l’année dernière s’est concentrée dans les communes les plus peuplées et les mieux équipées.

1 600 machines en moins

À la fin de l’année 2020, la France métropolitaine comptait 48 700 distributeurs de billets, contre 50 300 un an plus tôt, soit une baisse d’un peu plus de 3 %, ce qui représente environ 1 600 machines en moins. Selon le ministère de l’Économie et des Finances, 99 % de la population métropolitaine réside dans une commune équipée d’au moins un point de distribution ou à moins d’une quinzaine de minutes en voiture d’un automate. Le maillage semble donc bien respecté.

Les banques s’adaptent à la demande. Il vaut mieux avoir un maillage territorial optimisé que plusieurs automates situés à des distances proches et pouvant se faire concurrence. En ce qui concerne l’impact de la crise, il est bien réel : l’année dernière, en raison des confinements et de la limitation des contacts physiques, l’utilisation des espèces a fortement diminué, tout comme les retraits (-15 % à partir de mars 2020, date du premier confinement).

Succès des cartes bancaires

L’utilisation de la carte bancaire sans contact a explosé de près de 90 %. Sans oublier les achats en ligne. Cependant, le distributeur de billets traditionnel n’est pas mort car la crise a également montré que les Européens continuent de s’intéresser à l’argent liquide. Selon la Banque centrale européenne, l’année dernière, 140 milliards d’euros de nouvelles coupures ont été mises en circulation, portant le stock de billets en circulation à un peu plus de 1 400 milliards d’euros, en hausse de 10 % par rapport à 2019. Un paradoxe, mais où vont ces billets ? Chez les commerçants, peut-être un peu ; mais sûrement aussi dans l’épargne ou les bas de laine, par prudence face à la crise.