Le gérant d’une épicerie et deux femmes de sa famille découverts morts égorgés en Guyane

Un épicier et deux femmes de sa famille retrouvés égorgés à Cayenne : Les trois personnes décédées sont le gérant de l’épicerie âgé de 62 ans, sa sœur de 58 ans et une jeune femme de leur famille née en 2004, tous d’origine asiatique selon les informations fournies par les pompiers.

Les corps ont été découverts dans la nuit de vendredi à samedi dans un logement attenant au petit commerce du centre-ville. Les victimes, commerçants “d’origine asiatique”, sont un homme né en 1961, gestionnaire du magasin, sa sœur née en 1966 et une jeune femme née en 2004, tous égorgés, selon la commissaire Romy Laguens de la police judiciaire de Cayenne.

La police a été alertée vers 3h30, mais il n’est pas encore possible de déterminer si les appels provenaient des victimes ou d’autres personnes, a déclaré la commissaire.

A lire également

Cette maman abat le meurtrier de sa fille de 7 ans en plein procès, elle écope de six ans de prison

Les circonstances et les motivations de ce triple meurtre restent inconnues au début de l’enquête, qui a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Cayenne.

Le président de la Collectivité territoriale de Guyane, Gabriel Serville, a réagi au drame en exprimant le souhait que le ou les auteurs soient rapidement appréhendés.

En Guyane, de nombreuses épiceries de quartier sont tenues par des commerçants d’origine asiatique, qui sont souvent la cible de violences. En août 2022, l’un d’entre eux avait été tué lors d’une fusillade consécutive à un braquage dans son magasin. En août 2023, une vague de braquages avait également touché les commerçants de Saint-Laurent, la deuxième commune la plus peuplée de Guyane après Cayenne.

Les violences récurrentes à l’encontre des commerçants d’origine asiatique en Guyane sont une préoccupation majeure. En août 2022, un commerçant avait perdu la vie lors d’une fusillade liée à un braquage dans son échoppe. L’année suivante, en août 2023, une série de braquages avait ciblé les commerçants de Saint-Laurent, la deuxième commune la plus peuplée de Guyane après Cayenne.

Face à ces événements tragiques, la Collectivité territoriale de Guyane et les autorités locales se mobilisent pour mettre en place des mesures de sécurité renforcées et prévenir de tels actes criminels à l’avenir. Gabriel Serville, président de la Collectivité territoriale, a souligné la nécessité d’appréhender rapidement les responsables de ce triple meurtre, renforçant ainsi la volonté de la communauté de mettre fin à cette spirale de violence.

L’enquête en cours, confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Cayenne, devra déterminer les mobiles de ce crime odieux et établir si une ou plusieurs personnes sont impliquées. Dans l’attente de ces conclusions, la communauté locale exprime sa solidarité envers les familles endeuillées et reste en alerte face à la nécessité de prévenir de futurs actes de violence qui pourraient toucher les commerçants d’origine asiatique, une communauté déjà éprouvée par ces événements tragiques récurrents.

Le nombre élevé de crimes en France demeure une préoccupation majeure au sein de la société. Les statistiques révèlent une réalité complexe, où divers facteurs contribuent à la perpétuation de cette problématique. Les crimes violents, les vols, et les atteintes aux biens continuent de poser des défis importants pour les autorités et les forces de l’ordre.

Les causes sous-jacentes de cette augmentation du nombre de crimes sont multifactorielles. Les inégalités socio-économiques, le chômage, la délinquance juvénile, ainsi que les problèmes liés à la consommation de drogue et à la désintégration sociale sont autant de facteurs contribuant à ce phénomène. De plus, les tensions communautaires et les problèmes liés à l’intégration sociale peuvent exacerber les taux de criminalité dans certaines zones.

Le rôle des autorités est crucial dans la gestion de cette situation. Il est impératif de renforcer les effectifs policiers, d’améliorer les systèmes de prévention, et d’investir dans des programmes sociaux visant à s’attaquer aux racines profondes de la criminalité. La collaboration entre les forces de l’ordre, les institutions gouvernementales, et la société civile est essentielle pour élaborer des solutions efficaces.

Par ailleurs, la sensibilisation du public à la sécurité et la promotion de la responsabilité individuelle sont des aspects clés pour réduire le crime. L’information sur les risques, les mesures de prévention, et la participation active de la population peuvent jouer un rôle crucial dans la création d’une société plus sûre et résiliente.

En résumé, la lutte contre le nombre élevé de crimes en France nécessite une approche globale, intégrant des solutions à la fois sociales, économiques, et sécuritaires. Les défis sont nombreux, mais une réponse coordonnée et proactive peut contribuer à inverser cette tendance et à promouvoir la sécurité et le bien-être pour l’ensemble de la population.