Un appareil capable de détecter le cancer broncho-pulmonaire dans l’haleine dévoilé

Un appareil capable de détecter le cancer broncho-pulmonaire dans l’haleine dévoilé

7 décembre 2022 0 Par evelyse vignardet

La recherche a montré que la présence de tissu bronchique cancéreux chez les patients peut modifier considérablement l’odeur de leur haleine. Il est presque invisible, mais cela serait perceptible à travers ce test.

Un appareil capable de détecter les cellules cancéreuses en fonction de l’odeur dans votre bouche ? C’est le projet bizarre qui a été développé par un groupe de recherche européen. Le concept de “nez électronique” qui pourrait permettre dans “quelques années” d’identifier plus tôt le cancer broncho-pulmonaire en étudiant la respiration des patients a été dévoilé mardi à Lille.






“Toutes les cellules vivantes produisent des composés organiques volatils” (COV) qui créent des odeurs. “Lorsqu’un organe est diagnostiqué comme cancéreux, les COV libérés changent”, “on parle alors de la marque moléculaire du cancer”, a déclaré le pneumologue Régis Matran, lors d’une conférence de presse tenue au CHU de Lille. CHU de Lille.

« Imaginez que vous ayez un nez électronique relié au téléphone portable. Les gens pourraient se moucher dedans », puis leur professionnel de la santé observerait « un vert brillant, indiquant qu’il n’y a aucun risque de développer un cancer ou la lumière rouge » signalant la nécessité de les dépister. à l’aide d’un scanneur. Le scanner résumerait alors le médecin.






A l’instar des chiens renifleurs capables de détecter “des cancers du sein similaires à ceux retrouvés à l’Institut Curie”, le dispositif s’appuie sur des capteurs “développés pour détecter des COV spécifiques”, précise-t-il. Le signal est “envoyé à la base de données distante” qui est “analysée avec l’intelligence artificielle” et “clarifiée” sans effort via une interface. L’information est expliquée par Justin Martin, doctorant à l’Université de Liège.

Son objectif est la médecine générale.






“Le “premier prototype” présenté par ce directeur scientifique dans “Pathacov”, l’initiative européenne “Pathacov” est constituée d’un dispositif transparent bourré de capteurs et muni d’un gros “nez” bleu qui recueille des échantillons d’haleine d’humains. Si le nez s’est avérée efficace, son efficacité utilisant « la respiration artificielle » et « la respiration artificielle », elle est désormais obligatoire pour être examinée en milieu hospitalier ainsi que sur les patients, selon Justin Martin.

L’appareil devra également être compacté pour pouvoir être testé et utilisé. “Notre volonté est d’amener les médecins généralistes en médecine, notamment” dans l’espoir d’amener à fournir une première évaluation “simple peu invasive” des personnes à risque avant l’apparition des symptômes, selon le professeur Arnaud Scherpereel qui est le directeur de le département. de pneumologie cancéreuse thoracique au CHU de Lille.






D’après le CHU La durée de vie des patients diagnostiqués au début de la maladie est de 90 % après cinq ans, contre seulement 20 % dans les cas diagnostiqués plus tard.

Depuis l’année 2018 une équipe pluridisciplinaire a mené une recherche sur 750 sujets sains et plus de 500 patients atteints de cancers du poumon. L’objectif est de “déterminer précisément les signatures olfactives” de ces maladies. L’étude a été retardée par l’épidémie de Covid-19 et devrait publier ses premiers résultats “début 2023”, qui seront “l’étude la plus complète” jamais menée à l’échelle mondiale.