Son usine ferme, il perd son travail, monte un nouveau projet et fleur devientiste

Il y a un peu plus d’un an, il était encore employé à la SAM de Decazeville dans l’Aveyron. L’ancien chef d’équipe a été licencié à la fermeture de la fonderie aveyronnaise qui s’est alors reconvertie en fleuriste. Et maintenant, il voit sa vie en rose.

Le chef d’équipe qui travaillait jusqu’en 2021 dans une fonderie ne pouvait pas rêver de devenir fleuriste dans le futur. Mais c’est cette voix de la reconversion qu’Yves de San Juan a choisi de suivre. Le fleuriste de Cransac est son fleuriste attitré.

De salarié à artisan

 

Ce n’est pas simple de passer d’un travail salarié d’équipe à celui d’artisan. Mais le matin de Noël, la boutique d’Yves San Juan est toujours bondée. Pour le plus grand plaisir du patron : « J’ai été cambriolé », déclare Yves San Juan. “J’avais prévu une vingtaine de bouquets, mais j’ai reçu plus de commandes que prévu. Je serai plus efficace l’année prochaine.”

Licencié en 2021

 

Yves était le coordinateur de la gestion des déchets. Il a travaillé pour SAM pendant les 35 dernières années. La disparition de l’entreprise en 2021 avait marqué les esprits : “J’ai la chance de poursuivre une carrière que j’aime. Cependant, la SAM est une lacune majeure pour moi. Je n’ai jamais rêvé d’être licencié à l’avenir.”

Une ancienne créatrice florale de Cransac a fermé son entreprise. à 55 ans Yves a débuté d’abord à ses côtés, plus tard en passant son CAP distance.

Il est employé à temps plein depuis trois semaines “Je suis un amoureux de la nature, des fleurs et du plein air” dit-il. “Alors je suis content, mais le travail n’est pas un travail facile. Il y a les commandes et le contrôle du stock de fleurs. Ce n’est pas du tout la même chose.”

Sauver un commerce

Yves L’histoire est une tentative de reprise d’une entreprise qui aurait pu sombrer dans le secteur. Son épouse Marie faisait également partie de l’aventure. Naturellement, c’était à elle. Et sa soeur, elle, ne tarit pas d’éloges sur la transformation : “Je trouve qu’il est très courageux” dit Véronique. “Je crois qu’il a trouvé ce qui fonctionnait le mieux pour lui. Pour Cransac, c’est une chose très bénéfique.”

Le fleuriste du futur à Cransac est bouleversé par les événements des réalités de la vie. Pourtant, l’enfant du pays, dont les racines sont dans le bassin de Decazeville, peut rester en ville avec ses amis et sa famille.