Pas-de-Calais : elle avait tué son mari d’un coup de couteau en plein cœur, la cour retient la légitime défense et l’acquitte

Pas-de-Calais : elle avait tué son mari d’un coup de couteau en plein cœur, la cour retient la légitime défense et l’acquitte

13 janvier 2024 0 Par admin2142

Pas-de-Calais : Une femme accusée d’avoir mortellement poignardé son mari d’un coup de couteau au cœur a été acquittée par la cour d’Assises du Pas-de-Calais, qui a retenu la légitime défense, une décision inhabituelle. Après avoir enduré 30 mois de détention, elle a été libérée jeudi soir en tant que non coupable. La quadragénaire avait porté plainte à plusieurs reprises pour des violences conjugales.




L’accusée avait infligé le coup fatal à son mari lorsqu’il avait commencé à l’étrangler. Selon son avocate, Me Fleur Bridoux, bien qu’elle ait été reconnue coupable de coup mortel, elle a été acquittée en raison de la reconnaissance de la légitime défense. Les jurés ont pris en compte l’immédiateté de sa réaction et la proportionnalité de celle-ci. La cour a estimé qu’elle avait le droit de craindre un deuxième assaut en raison de leur proximité et du manque d’échappatoire.

 

La femme, âgée de 46 ans au moment des faits en juin 2021, avait asséné un coup de couteau au cœur de son compagnon lors d’une nuit où les deux étaient fortement alcoolisés, avec un taux de 1,6 g par litre de sang pour elle et plus de 2 g pour lui.



La décision de la cour d’Assises du Pas-de-Calais de reconnaître la légitime défense a conduit à la libération de la femme, après une période de détention provisoire de 30 mois. Cette affaire inhabituelle a mis en lumière les circonstances dramatiques entourant l’homicide survenu dans la nuit du 20 au 21 juin 2021.

 

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L’avocate de l’accusée, Me Fleur Bridoux, a souligné que la cour avait considéré l’immédiateté de la riposte de la femme et la proportionnalité de son acte face à la menace perçue. La proximité des deux protagonistes et l’absence d’une voie d’échappatoire ont également été prises en compte dans la justification de la légitime défense.




Les éléments de l’affaire révèlent que la quadragénaire avait porté un coup de couteau fatal au cœur de son compagnon alors qu’ils étaient tous deux sous l’influence de l’alcool. Avec un taux d’alcoolémie de 1,6 g par litre de sang pour elle et plus de 2 g pour lui, la situation s’est envenimée lorsque l’homme s’est jeté sur elle et a commencé à l’étrangler.

 

La rareté de la décision d’acquittement dans une affaire de coup mortel témoigne de la complexité de l’équilibre entre la légitime défense et les conséquences tragiques d’une altercation. La libération de la femme, déclarée non coupable, marque la fin d’une période de détention qui a suscité des débats autour de la légitime défense dans les situations de violences conjugales.



 

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