Mbappé: «On ne peut pas mettre le pays entre les mains de ces gens-là»

Mbappé: «On ne peut pas mettre le pays entre les mains de ces gens-là»

5 juillet 2024 Non Par evelyse vignardet

Mbappé: «On ne peut pas mettre le pays entre les mains de ces gens-là» : À la veille du quart de finale de l’Euro-2024 contre le Portugal et avant le second tour des élections législatives françaises, le capitaine des Bleus a exhorté les Français à aller voter.



Jeudi, Kylian Mbappé, capitaine de l’équipe de France, a exprimé son inquiétude face aux « résultats catastrophiques » du premier tour des élections législatives, où le Rassemblement National a pris la tête.

 

« Il est plus que jamais nécessaire de voter. C’est une urgence. Nous ne pouvons pas laisser le pays entre les mains de ces personnes, c’est vraiment urgent. Les résultats sont catastrophiques », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse tenue à la veille du quart de finale de l’Euro-2024 contre le Portugal à Hambourg, en réponse à une question sur sa position concernant le second tour des législatives de dimanche. « Nous espérons que tout le monde se mobilisera et votera pour le bon camp », a-t-il ajouté.



Bien que Mbappé n’ait jamais mentionné explicitement le Rassemblement National dans sa réponse, il a fait preuve d’humour en cherchant des yeux un journaliste désireux de lui poser une autre question. Lorsque ce dernier a indiqué qu’il était assis à « l’extrême gauche », Mbappé a répliqué : « Heureusement que ce n’était pas de l’autre côté ».



Juste avant le premier tour, le joueur du Real Madrid avait exhorté à faire barrage « aux extrêmes ».

 

«Devoir de neutralité»

Depuis leur arrivée en Allemagne pour l’Euro-2024, les joueurs français sont régulièrement interrogés sur les élections législatives et la possibilité d’une victoire du parti d’extrême droite lors du second tour, dimanche. Marcus Thuram et Jules Koundé ont clairement exprimé leur opposition au RN, tandis que le milieu de terrain Aurélien Tchouaméni, à l’instar de Mbappé, s’est prononcé contre « les extrêmes ».



D’autres joueurs de l’équipe de France interrogés sur ce sujet se sont limités à inciter les électeurs à voter. Adrien Rabiot, quant à lui, a pris une position distincte en affirmant qu’il ne fallait pas que l’équipe soit « parasitée » par la question des législatives et qu’il serait préférable de « laisser ce sujet de côté », tout en rappelant l’importance de voter car « l’avenir » du pays « est en jeu ».

 

Philippe Diallo, président de la Fédération française de football, a déclaré mercredi à l’AFP qu’il n’avait pas de « divergences » avec les joueurs de l’équipe de France et qu’il respectait leur « liberté d’expression », tout en soulignant le « devoir de neutralité » de l’institution.




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