Un mois après leur arrivée à l’Assemblée, les députés se sentent fatigués.
Les parlementaires sont contraints de revoir en urgence le projet de loi sur le pouvoir d’achat. Ils se plaignent d’avoir trop à faire, les empêchant “d’enrichir sérieusement” les textes. On est loin des promesses d’Emmanuel Macron de « légiférer autrement ».
Arrivé il y a quelques jours à peine, et déjà épuisé. De nombreux parlementaires s’inquiètent du rythme de l’Assemblée nationale un mois après sa mise en place. Le problème : Un agenda très chargé ces dernières semaines, couplé à l’usure physique liée aux élections législatives et présidentielles. La situation de majorité relative au sein de la coalition présidentielle devrait se maintenir durant les prochaines semaines pour faire pression sur les députés.
« Nous ne nous arrêtons pas. « Nous ne nous arrêtons pas. Cette semaine, j’ai fini à minuit. Une heure du matin. Deux heures du matin. Nous ne nous plaignons pas. Nous sommes ici pour que la loi soit votée. Et on est content d’être là, mais oui, ça tire”, sourit Arthur Delaporte, adjoint socialiste à BFMTV.com.
“On ne peut pas faire un travail sérieux dans ces conditions”
“On n’a pas arrêté d’avancer. Il faut ralentir. Il faut se reposer pour travailler efficacement”, a déclaré un élu du Nupes à RMC.
Les points suivants sont à l’ordre du jour des députés depuis leur retour dans l’hémicycle : un projet de loi Covid-19, et un texte contre le pouvoir d’achat qui a été examiné en procédure d’urgence. Le projet de loi a été présenté en commission jeudi et a dû être renvoyé deux jours plus tard. Après 4 jours de débat, le gouvernement a pu compter en amont afin d’obtenir un vote sur le texte. Cette échéance ne doit pas être manquée.
