Chaintreaux : le violeur de chèvre écope de six mois de prison avec sursis

« Dire qu’avec une chèvre, c’est magique… En tant que femme, les bras m’en tombent ! » Me Laure Vayssade, l’avocate de l’association Stéphane Lamart Pour la défense des droits des animaux, en reste pantoise

 

Elle a plaidé lundi devant le tribunal correctionnel de Fontainebleau, en Seine-et-Marne, dans l’affaire d’un homme de 26 ans accusé d’avoir volé et violé la chèvre à Chaintreaux, près de Nemours. Ces faits ont été considérés par le tribunal comme des sévices graves ou de la cruauté envers un animal de compagnie domestique, se seraient également produits dans les nuits du 2 au 3 mai et du 5 au 6 mai.

L’individu a été interpellé le 16 mai et devait comparaître lundi devant le tribunal correctionnel de Fontainebleau pour viol, vol et autres chefs d’inculpation. L’accusé ne s’est pas présenté, ce qui est surprenant compte tenu des déclarations qu’il a faites aux gendarmes un peu plus de six mois auparavant. Par conséquent, il a été jugé par contumace et condamné à six mois de prison avec sursis de 24 ans et confiscation de tous les animaux avec exécution provisoire.

 

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Il a également été condamné à une interdiction à vie de détenir des animaux et à une interdiction d’exercer une profession liée aux animaux. Il devra payer 100 EUR de frais de justice et 1 EUR chacun aux six parties civiles. Cela inclut Stéphane Lamart.

“Avec une chèvre plutôt qu’avec une femme”

Le jeune homme a été interpellé quatre jours après le viol et placé en garde à vue par la gendarmerie de Lorrez-le-Bocage. Le suspect a immédiatement reconnu les faits lors de son audition. “Il a même déclaré qu’il préférait le faire avec des chèvres qu’avec des femmes”, explique Stéphane Lamart, de l’association.

“Le test de personnalité n’a révélé aucun détail de mémoire. “On va dire que le monsieur a des goûts particuliers”, nous confie Me Laure Vayssade, l’avocate de Stéphane Lamart. Il sera convoqué lundi au tribunal correctionnel de Fontainebleau.

“C’était un crétin qui voulait juste réaliser ses fantasmes. C’est tout. Aujourd’hui, la chèvre va très bien et tout le monde va bien”, se réjouit Alexis Kerlo de Chaintreaux.

Jusqu’à trois ans d’emprisonnement

Pour agression sexuelle sur animaux domestiques, le prévenu est condamné à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

Selon le parisien, trois accusés ont été inculpés de viol sur Mya, une chienne de 3 ans. Ils ont comparu devant le tribunal le 10 novembre. Ces faits ont été commis à Cintray dans l’Eure. Le mari a tenté de persécuter sexuellement le chien avec brutalité à travers des vidéos sordides tournées dans un sous-sol. Les scènes ont été filmées par la femme, qui a également donné les consignes. Elle a activement aidé son mari en tenant les mains de Mya et en demandant à la chienne de “lécher l’homme sexy”.

 

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Le couple qui possédait le chien a été condamné à 18 mois d’emprisonnement avec sursis de deux ans assortis d’une obligation de garde et d’une obligation de payer les parties civiles. L’association Stéphane Lamart a également été prévenue que l’animal avait été enlevé. La peine du deuxième homme accompli était une peine de 15 mois avec sursis.

Les trois prévenus ont eu l’interdiction de détenir des animaux à vie.