Gard : Un ex-légionnaire condamné à la perpétuité pour le meurtre d’un garçonnet

Gard : Un ex-légionnaire condamné à la perpétuité pour le meurtre d’un garçonnet

19 juin 2022 0 Par evelyse vignardet

PROCÈS Un ancien militaire a avoué les faits après avoir tenté d’accuser son entreprise lors d’une enquête:

“Je suis coupable. Je mérite la peine qui m’est infligée. Martin Barison, ancien légionnaire âgé de 30 ans, a été condamné à la réclusion à perpétuité par la cour d’assises du Gard pour le meurtre d’Ethan, un garçon de trois ans. Il a reconnu que il avait donné des coups de poing et de pied à Ethan, l’un des deux enfants de sa compagne de sept mois. Elle lui avait confié la garde de ses enfants pendant sept mois et lui avait donné une centaine de coups de pied et de poing. Elle était sortie avec des amis.






Martin Barison a présenté plusieurs versions des faits au cours de l’enquête et a affirmé que sa “petite amie” était responsable de la mort de son fils. Avant d’être libérée par la justice, elle sera maintenue en détention provisoire pendant un an. Il a avoué devant la cour d’assises qu’il voulait se venger de sa compagne, qui était l’objet d’une intense jalousie.





Gard : Un ex-légionnaire condamné à la perpétuité pour le meurtre d’un garçonnet

Gard : Un ex-légionnaire condamné à la perpétuité pour le meurtre d’un garçonnet

“Je savais que c’était son préféré”

“Je voulais qu’elle souffre, mais malheureusement Ethan était entre elle et moi.” “Ethan regardait la télévision. J’ai explosé, je lui ai donné des coups de poing, des coups de pied dans le ventre et je l’ai jeté au sol. Il s’est cogné la tête plusieurs fois. C’était son fils préféré, je le savais. Il criait, il avait mal. , je ne pouvais pas l’entendre et j’étais complètement déconcerté”, a-t-il déclaré. Le garçon, qui a manifestement été victime de multiples actes de violence, a été retrouvé mort dans son lit le lendemain.






Willy Lubin, l’avocat général, a requis jeudi une peine de 30 ans de réclusion criminelle pour infractions pénales, assortie de 20 ans de sûreté. “Comme vous, j’ai été choqué par ce que cette enfant de trois ans a subi ce jour-là. Comme vous, j’ai été choqué de l’entendre pleurer pendant 40 minutes et ne pas intervenir. “Je suis abasourdi qu’un enfant puisse mourir en silence”, a déclaré le représentant. du ministère public.

 

L’extrême violence a touché toutes les parties du corps de l’enfant. L’enfant souffrait à cause des multiples lésions qui ne pouvaient entraîner la mort. C’est l’ensemble des traumatismes qui a causé la mort”, a témoigné dans un silence de cathédrale le docteur Mounir Benjaminslima, chef du service de médecine légale du CHU de Nîmes. Une peine de sûreté de 18 ans s’est ajoutée à la peine de prison à perpétuité.