Selon le gouvernement, les gens imposent actuellement des normes plus élevées en matière de bien-être des animaux.
La décision a été prise de promouvoir “une prise de conscience sociétale”. Depuis le 1er juillet, les deux abattoirs appartenant à la Vitréenne d’Abattage (SVA), partie du groupe Intermarché, ont déclaré qu’ils cesseront l’abattage des animaux sans choquer les animaux au préalable. Cela arrêtera effectivement le massacre traditionnel exigé des groupes religieux tels que les religions musulmanes ou juives.
“Nous souhaitons devenir une référence nationale en matière de bientraitance animale”, expliquait auprès de Ouest-France Jérôme Lebec, le directeur général de la SVA, qui rappelle que les abattages de ce type concernaient “15% des animaux” sur les 300.000 abattus annuellement.
Changements dans les attentes
Pour appuyer cette décision, l’entreprise a également opté pour un plan de refonte massive de ses boucheries. Aussi, à partir de 2022, ils n’auront plus besoin de voyager plus de huit heures pour se rendre à l’abattoir.
De son côté, et comme contacté dans 20 Minutes, le groupe Intermarché s’appuie sur “les attentes générales de la société en matière de bien-être animal” qui ont “très sensiblement évolué ces dernières années”.