Condamnée à 2 400 euros d’amende pour mauvais traitements sur ses chiens
14 juin 2022 0 Par evelyse vignardetLe prévenu, qui conteste la vérité, sera tenu de verser une somme de 2000 Euros à l’association Stéphane Lamart pour la protection des droits des animaux et 500 Euros pour la Fondation Animal Assistance. De plus, 2000 euros pour les frais de justice.
« Avez-vous vraiment fait cela ? Vous sentez-vous fier de vous ? Ce n’est pas courant d’enfermer des chiens dans des cages dans le noir sans leur fournir de l’eau et de la nourriture ! la preuve contre Sylvie (le prénom initial a été changé) qui était qui était une ancienne habitante de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne) qui était qui était au bar.
Elle était au tribunal pour être accusée de cruauté envers les animaux. Le 13 mai 2018, la police a été alertée par des bruits provenant d’un appartement aux volets fermés. Selon des voisins, la locataire a déménagé pendant sept jours, sans avoir ses animaux de compagnie avec elle.
Alors que la police arrive dans le bâtiment, une odeur de nourriture avariée sort de leur bouche. Trois cages sont enfermées dans l’obscurité. Derrière les barreaux, trois chiens américains du Staffordshire sont pris au piège avec un personnel non classé. Les excréments et l’urine jonchent le sol.
Enfermés dans des cages 22 heures sur 24
“Ils ont pu manger toute la journée. On sortait déjeuner tous les jours avec mon frère et moi”, raconte Sylvie. Elle raconte l’hospitalisation d’urgence de son enfant à Paris et elle a été empêchée de passer plus de temps à Moissy. Volets fermés ? Il s’agissait d’empêcher l’eau de sortir par l’extérieur… Lorsqu’ils furent conduits à la fourrière, quatre chiens furent rendus à leur propriétaire. La fourrière en a confié trois à des propriétaires tiers.
À l’avant, derrière elle, deux groupes d’animaux affichent les crocs. “Les cages mesurent 100cm de long et 50cm de haut. Imaginez être à l’intérieur de ces Staffordshires d’Amérique qui pèsent, à l’âge adulte, entre 18 et 32 kg et ont une longueur de 45-48 centimètres ! Il ne fait pas si noir que ça ! C’est la terreur ! Moi Elodie Martigny est la porte-parole au nom d’Animal Assistance Foundation. “Elle a reconnu lors de son audition que les animaux étaient en prison toute la journée, tous les jours. Le crime d’abus est à la base de “Elle prétend qu’elle l’est et retire les certifications” pas complètement objectives “des membres de la famille selon les directives de Sylvie prend soin de ses animaux de compagnie.
« Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité, selon le Code civil, rappelle Me Patrice Grillon, avocat de l’association Stéphane Lamart. Les traitements inhumains consistent aussi à placer les animaux en mauvais état de détention. Les chiens sont enfermés, sans nourriture, sans eau. ou des jouets, et seulement des excréments et de l’urine. Le problème médical n’est pas un obstacle à la bonne prise en charge des animaux. Elle aurait pu confier ses animaux de compagnie à des tiers. Elle a choisi de le faire. >>
L’avocat représentant l’accusé Me Frédéric Grilli réfute tout « acte de maltraitance volontaire ou intentionnel qualifié de crime » : « Elle et son frère étaient là et n’ont pas été interrogés…
Selon la fourrière, les chiens n’étaient pas mince comme s’ils avaient été placés dans une cage pendant sept jours sans nourriture. Seul le chiot qui n’était pas encore propre devait pouvoir se soulager constamment. Sa victime « devait choisir entre son chien et sa fille ».
Sylvie a écopé d’une peine de 2400 euros (600 euros pour chaque chien) ainsi que d’une interdiction de garder des animaux pendant trois ans et confiscation de l’animal qui reste (donc après les réquisitions du Procureur de la République) et également de dommages et intérêts de 2000 euros à une association dénommée l’association Stéphane Lamart, et 500 euros à La Fondation Animal Assistance. A cela s’ajoutent les 2 000 euros qu’ils doivent verser pour couvrir les frais de justice.
Qu’en pensez-vous ?