Cannes – des restaurateurs en appellent aux retraités volontaires pour effectuer des extras pour palier au manque des mains d’oeuvres

Cannes – des restaurateurs en appellent aux retraités volontaires pour effectuer des extras pour palier au manque des mains d’oeuvres

25 juin 2022 0 Par evelyse vignardet

Du côté cannois des restaurateurs, la pression est énorme, ils n’arrivent pas à trouver des ouvriers pour doter leurs établissements, et certains demandent même aux retraités d’effectuer des travaux supplémentaires, selon le journal local Nice Matin.






Au Bar du marin, à côté de leur Café Brun, Hervé Audierne et Dimitri vankerm font appel aux personnes âgées. Un appel à partir du 18 juin pour une bonne cuisine que vous ne pouvez pas. Leur établissement, comme bien d’autres, connaît une pénurie de main-d’œuvre.

“Aujourd’hui, la profession dans laquelle nous travaillons est en crise. Il n’y a personne avec qui travailler ou les personnes en place aimeraient partir, explique Hervé. En quelques semaines et si nous ne parvenons pas à trouver un nouveau chef, nous va falloir fermer les autres de nos commerces qui marchent encore très très bien.C’est une situation que la direction, qui a mis du temps et de l’argent à rénover Le Bar du marin tout en préservant l’essence du bar et son histoire , ne sont pas désireux de résoudre.






Aide aux courses et à la cuisine En cuisine, Hervé envisage de créer deux fourchettes à partir d’une même assiette, avec ce concept de solidarité intergénérationnelle qui lui trotte dans la tête depuis un moment.

J’avais prévu de développer un restaurant pour inviter des pays et des mamies souvent seules et dans le besoin à joindre la cuisine à la cuisine traditionnelle qu’elles maîtrisent.»

L’absence de personnel au lendemain de la crise du Covid le motive à foncer pour une cause qui en vaut la peine. Utiliser la sagesse des grands-parents et des grands-pères bénévoles pour le dîner, qui comprend le plat principal et le dessert. « Nous serons à leur place en les aidant à faire leurs courses tôt dans la journée, et plus tard en cuisine, en les aidant à cuisiner pour une trentaine de personnes. Nous saurons nous adapter à leur style de travail et préciseront Dimitri et Hervé qui espèrent pouvoir assurer entre deux et trois soirs par semaine, les plats de leurs grands-mères.






C’est bien sûr déclaré “extras”, qui seront payés environ 150 euros chaque soir afin que les hôtes puissent également inclure du beurre dans les épinards qu’ils cultivent eux-mêmes. “Cette opération peut à la fois soulager notre besoin de personnel de cuisine, mais aussi recréer des liens familiaux à l’ancienne”, espèrent-ils. La première “mamie” à sortir pour cette cause a une signification symbolique importante. Annie Fenech, ancienne patronne et cuisinière du Bar du marin pendant quarante-huit ans, enfile son tablier pour contribuer à la préservation de son ancien établissement. A 72 ans, elle a décidé de servir à nouveau le fameux et délicieux plat de légumes farcis, et pour une soirée inoubliable en plein mois de juin (probablement le 30 juin, jeudi) et éventuellement pour des dates et recettes différentes.