À Rouen et au Havre, les agriculteurs passent à l’action ce mardi soir

Les agriculteurs passent à l’action ce mardi soir à Rouen et au Havre : Ce mardi soir à Rouen et au Havre, les agriculteurs du département passeront à l’action avec pour objectif de « mettre un coup de pression à l’État ». Selon Justin Lemaitre, le responsable des Jeunes agriculteurs de la Seine-Maritime, l’idée est de le faire sans entrer en conflit direct.

Les deux actions, menées en collaboration avec la FDSEA, s’inscrivent dans la continuité des initiatives précédentes, notamment celles avec les panneaux retournés en novembre 2023.

Ce soir, à 20 heures, les agriculteurs prévoient de mener des actions devant la Direction départementale des territoires et de la mer à Rouen, rue Saint-Sever, ainsi qu’à la sous-préfecture du Havre, boulevard de Strasbourg.

L’objectif est de cibler ces services de l’État pour exercer une pression. Après ces actions, des barrages filtrants sur des portions de route sont envisagés, mais sans l’intention de bloquer complètement les accès.

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Notamment au Havre, les agriculteurs ont décidé de déposer de la terre devant la sous-préfecture pour symboliser le manque de terres disponibles, en réaction à l’obligation de laisser 4 % de la surface des champs en jachère imposée par l’Union européenne.

Justin Lemaitre, responsable des Jeunes agriculteurs, espère que leurs revendications seront rapidement entendues, soulignant qu’ils ne veulent pas perturber les consommateurs ni entrer en conflit avec l’État. Les agriculteurs, conscients du drame récent dans le Sud avec la perte d’une de leurs collègues en Occitanie, restent mobilisés face aux charges financières et aux normes environnementales jugées excessives qui suscitent une colère grandissante parmi les agriculteurs en France et en Europe.

La situation demeure tendue, et le président des Jeunes agriculteurs exprime l’espoir d’une prise en compte rapide de leurs préoccupations. Il insiste sur le fait que leur intention n’est pas de créer des obstacles pour les consommateurs ni de provoquer un affrontement avec les autorités, car ils estiment avoir des priorités plus importantes à traiter.

Dans un contexte où la colère des agriculteurs gagne du terrain en France et en Europe, notamment en raison des charges financières et des normes environnementales jugées excessives, les actions symboliques et les manifestations visent à attirer l’attention sur les difficultés rencontrées par le secteur agricole. Les initiatives telles que le dépôt de terre devant la sous-préfecture visent à souligner le manque de terres disponibles, illustrant ainsi les contraintes auxquelles les agriculteurs font face au quotidien.

Le rappel du drame survenu dans le Sud, avec la perte d’une vie parmi les leurs en Occitanie, pèse sur les esprits et renforce le besoin de solutions concrètes pour améliorer les conditions de travail et les perspectives d’avenir des agriculteurs.

Alors que les actions de ce mardi soir visent à exercer une pression sur l’État, les agriculteurs laissent entendre que si leurs revendications ne sont pas prises en compte, d’autres actions pourraient suivre. La mobilisation demeure un moyen de faire valoir leurs droits et de sensibiliser le public aux enjeux cruciaux auxquels le secteur agricole est confronté.