Kinder, Pringles, Carte d’Or… Ces 20 000 produits qui augmenteraient le risque de cancer

20 000 produits qui augmenteraient le risque de cancer : Les produits de consommation courante tels que Kinder, Pringles, ou Carte d’Or font l’objet d’une étude récente de l’Inserm qui met en évidence leur potentiel accru de favoriser le développement du cancer.

Cette étude pointe du doigt les additifs utilisés dans ces produits transformés, notamment les émulsifiants, qui, selon les résultats publiés dans la revue PLOS le 13 février 2024, semblent augmenter de manière significative les risques de cancer, en particulier ceux du sein et de la prostate.

Plus de 20 000 produits sont concernés par cette découverte, les émulsifiants étant largement utilisés pour améliorer la texture de nombreux produits transformés.

L’étude, menée sur une période de 2009 à 2021 et basée sur les données de santé de 92 000 adultes participant à NutriNet-Santé, révèle une corrélation entre la consommation régulière de certains additifs alimentaires, comme l’E471, et une augmentation des cas de cancer.

Par exemple, les personnes consommant régulièrement l’additif E471 ont 15 % de risques supplémentaires de développer un cancer, avec des chiffres encore plus élevés pour les cancers du sein et de la prostate.

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Des produits très répandus, tels que les Kinder Delice, la crème glacée Carte d’Or à la vanille ou les chips Pringles, contiennent cet additif, mettant en lumière l’ampleur de l’exposition potentielle des consommateurs.

L’étude identifie également d’autres additifs, comme l’E407 et l‘E407a, associés à des risques accrus de cancer du sein, soulignant ainsi la nécessité d’une régulation plus stricte de ces substances.

Les chercheurs appellent à une action politique pour réguler ces additifs potentiellement nocifs et pour renforcer les normes de sécurité alimentaire afin de protéger la santé publique.

Les chercheurs soulignent également la nécessité d’une plus grande transparence de la part des fabricants quant à l’utilisation de ces additifs dans leurs produits. Actuellement, les consommateurs ne sont souvent pas informés de la présence de ces substances ni des risques potentiels associés à leur consommation régulière.




Cette étude représente une avancée significative dans la compréhension de l’impact des additifs alimentaires sur la santé humaine, mais elle appelle également à des mesures concrètes pour protéger les consommateurs.

En attendant de nouvelles réglementations, les consommateurs peuvent prendre des mesures pour limiter leur exposition à ces additifs en privilégiant les aliments frais et non transformés et en lisant attentivement les étiquettes des produits pour repérer la présence éventuelle d’émulsifiants et d’autres additifs potentiellement nocifs.

En définitive, cette étude met en lumière la nécessité d’une réglementation plus stricte des additifs alimentaires et souligne l’importance d’une alimentation saine et équilibrée pour réduire les risques de cancer et protéger la santé publique.