1 Français sur 2 n’a pas les moyens de partir en vacances mais ne compte pas pour autant les annuler

 

S’ils se disent moins capables d’acheter, les Français se disent plus prudents dans leurs dépenses. Cependant, ils considèrent toujours les vacances comme sacrées.

Les consommateurs français sont de plus en plus soucieux de leur pouvoir d’achat. Le cabinet Bonial note que les Français sont de plus en plus préoccupés par les effets de l’inflation sur leur pouvoir d’achat dans sa seconde enquête*, réalisée après celle de mars. Aujourd’hui, 52 % des personnes interrogées se disent plus préoccupées que 48 % qui disaient la même chose il y a trois mois.

Ils peuvent constater une augmentation des prix à la journée, comme en témoigne l’évolution de notre chariot BFM Business. C’est plus que les dépenses limitant le budget. 78% des Français estiment que les achats forcés (crédit immobilier, frais de transport, etc.) augmentent de prix. Les prix des achats forcés (logements, emprunts, charges et transport) augmentent. Ils connaissent également une légère augmentation de prix, mais ils ne sont que 62% moins chers.

Laurent Landel (président de Bonial France) rappelle que les produits alimentaires augmentent, mais pas aussi vite que les dépenses énergétiques, qui ont augmenté de 26 % selon l’Insee. Ces dépenses ne sont pas négociables par les consommateurs, ils l’utiliseront donc pour des achats quotidiens et d’agrément. Les trois quarts (76%) des Français déclarent envisager de changer leurs habitudes d’achat dans les semaines à venir.

 

88% des personnes prévoient d’annuler leurs vacances

Les supermarchés connaissent une forte baisse des volumes d’achat. Selon Iri, ils étaient à ou près de 7% en avril de l’année dernière. Il s’agit d’un record historique pour un seul mois.

Mais ce sont les vacances qui les inquiètent le plus. La hausse du coût de la vie limite les Français après deux ans de santé et de Covid. Un Français sur deux (49%) pense ne pas avoir assez de pouvoir d’achat pour s’offrir des vacances.

Ils ne prévoient pas de réduire leurs dépenses d’été. Seuls 8% de nos compatriotes ont l’intention d’annuler leurs vacances, et 14% vont réduire le montant qu’ils ont prévu à cet effet en déménageant, en changeant de type d’hébergement ou en supprimant des activités. L’inflation n’affectera pas le budget restauration pour les vacances, puisque seulement 7% des Français assurent qu’ils achèteront de la nourriture avant de partir pour réduire les coûts.

Pour la grande majorité des Français, les vacances seront une parenthèse dans laquelle ils seront moins enclins à calculer. Ils seront prudents et continueront à rechercher les promotions (32%), en comparant les prix (40%).

Bonial a déclaré que si les Français avaient 500 euros de pouvoir d’achat en plus, ils ne le dépenseraient pas en achats plaisir. Ainsi, sur 500 euros par mois, seuls 195 euros seraient utilisés pour les achats essentiels et les dépenses obligatoires, tandis que 186 seraient utilisés pour épargner et seulement 119 euros (24 pour cent) seraient utilisés pour payer des dépenses d’agrément comme les restaurants, les restaurants, les restaurants, les restaurants, etc. cosmétiques tech et déco.