VIDÉO | Des centaines de personnes aux obsèques d’Agnès Lassalle

VIDÉO | Des centaines de personnes aux obsèques d’Agnès Lassalle

4 mars 2023 0 Par evelyse vignardet

VIDÉO. Des centaines de personnes aux obsèques d’Agnès Lassalle, l’enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz

 

Une foule nombreuse a assisté aux obsèques de cette enseignante de 53 ans, originaire de Biarritz qu’elle a tuée d’un coup de couteau dans la mort lors de sa classe avec un de ses élèves cette semaine à Saint-Jean-de-Luz






A l’intérieur de l’église Sainte-Eugénie et sur sa pelouse, à l’extérieur, des membres de la famille, des amis et même des sympathisants étaient “là en admiration devant Agnès avec une violence si violente puis soudain ravis” selon les mots de Marc Aillet, évêque de Bayonne. Célébration de la messe.

 

Le cercueil du professeur d’espagnol, salarié du lycée privé catholique Saint-Thomas d’Aquin depuis 1997, passionné de danse, a été descendu dans l’église de Biarritz face à l’océan et ondulant au son espagnol de la guitare classique “Recuerdos de la Alhambra”.





Sur le podium, elle a été rejointe par ses sœurs. a exprimé sa gratitude aux “collègues qui ont repoussé les limites”, “aux élèves pour leur dévouement et leur courage” à la suite du décès de celui de leur professeur.

 

Après les funérailles devant le parvis de l’église, et juste devant le cercueil, l’amie d’Agnès Lassalle s’est mise à danser, toute seule, sur une chanson bien connue interprétée par Nat King Cole, rapidement rejointe par divers couples de danseurs.

Le 22 février juste avant 10 heures du matin, un élève non identifié de la deuxième année de l’école a frappé Agnès Lassalle à la poitrine avec un couteau de cuisine ayant une lame de 18 pouces.





Les sauveteurs n’ont pas pu la sauver. Le jeune de 16 ans a été arrêté pour “meurtre” et placé en garde à vue pendant une semaine. En garde à vue par la police, l’adolescent “met en avant une petite voix qui lui parle” selon le procureur de la République de Jerrome Bourrier, Bayonne.

 

L’avocat Me Thierry Sagardoytho a estimé que l’adolescent devait être évalué par des psychiatres pour déterminer si sa perception pouvait être qualifiée de “complète” ou “au contraire, abolie ou peut-être modifiée” dans le cadre de la preuve.