Professeure tuée à Saint-Jean-de-Luz : le lycéen mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire

L’adolescent qui a porté un coup infligé à son professeur d’espagnol lors du cours complet mercredi à Saint-Jean-de-Luz devrait être détenu “dans un quartier dont la localisation est confidentielle” l’avocat de l’adolescent.

Deux jours après la mort d’un professeur d’espagnol à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), l’étudiant qui a poignardé le professeur a été mis en examen pour “meurtre” et placé en garde à vue, a annoncé ce vendredi son avocat Me Thierry Sagardoytho. Il sera détenu “dans une zone dont la localisation est confidentielle” selon lui.

 

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“C’est un endroit qui tiendra compte à la fois de ses jeunes et du niveau de soins qu’il requiert.

Dans une déclaration à BFM, l’avocat de l’étudiant a affirmé que l’avocat était “étonné d’apprendre qu’un expert a pu affirmer, juste après l’incident, qu’il ne souffrait pas de psychopathologie, et qu’il n’avait aucune cause a priori ou imputable de responsabilité”.

 

“L’expertise en santé mentale des psychiatres n’est pas effectuée pendant la garde à vue” a-t-il poursuivi en insistant sur la nécessité de faire “un travail digne de ce nom qui est confié aux pédopsychiatres”.

La veille de l’incident, il a été signalé que le parquet de Bayonne avait requis le placement en détention provisoire de l’adolescent, qui n’a jamais été identifié par la justice, selon le procureur de Bayonne Jérôme Bourrier jeudi. Il a été rapporté que le lycée Saint-Thomas d’Aquin à Saint-Jean-de-Luz où a été commis l’incident, tentait de rentrer dans la normale vendredi matin.

 

Les élèves ont afflué vers l’école au petit matin, au moment de l’ouverture des grilles, sous la surveillance de trois agents postés à l’entrée.

 

Une tentative de suicide les mois derniers

Un élève de l’école, qui est une école privée, s’est levé pendant un cours d’espagnol et a coupé son professeur avec un couteau de cuisine. Agnès Lassalle, 53 ans, n’a pas été réanimée et est décédée peu de temps après.

 

Le procureur de Bayonne que le suspect “a pu présenter une petite voix qui lui parle (…), qui l’incite à commettre un crime et qui lui suggérerait la veille d’être assassiné”. Il a estimé que, compte tenu de l’état de l’enquête, le suspect “semblait exposé à une responsabilité pénale”.

Si un premier examen de santé mentale a montré “une sorte d’anxiété réactive pouvant affecter sa perception” ou “des éléments pouvant être révélateurs de symptômes dépressifs”, “aucune maladie mentale de type schizophrénie ou de type maniaco-dépressif, de mélancolie ou de retard mental décompensation aiguë pour maladie psychiatrique » ont été constatées à l’heure actuelle.

 

“Suivi par un psychiatre” Le lycéen a réalisé au mois d’octobre “une tentative de suicide en prenant un médicament et s’est ensuite vu administrer des antidépresseurs”, a précisé le procureur. Il évoque des “actes de harcèlement” qu’il a subis dans son ancien établissement, un établissement public de la ville.

Il a également été accusé d'”une dispute” la veille avec un ami et a reconnu “une forme d’animosité envers son professeur d’espagnol”.