L’OMS préconise l’avortement jusqu’à 9 mois, sans condition

L’OMS préconise l’avortement jusqu’à 9 mois, sans condition

10 avril 2022 0 Par evelyse vignardet

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un document en faveur de la suppression du délai légal d’avortement en toutes circonstances. L’OMS fait référence aux droits des “femmes et jeunes filles” qui sont enceintes. Elles seraient soumises à des lois leur interdisant d’interrompre leur grossesse après un certain délai, mais sans jamais mentionner le « droit de l’enfant à la naissance ».

Le Daily Mail a révélé le contenu d’un document de 210 pages publié par l’OMS le 9 mars, détaillant de nouvelles recommandations pour la prise en charge de l’avortement. L’agence de l’ONU déclare clairement son opposition à toute loi ou autre réglementation qui interdirait les avortements basés sur une limite de gestation.




Selon l’OMS, l’avortement devrait être légal dans toutes les situations et les femmes n’ont pas besoin d’être approuvées par leur médecin ou leur infirmière pour mettre fin à leur grossesse. Selon l’OMS, les femmes devraient avoir accès aux médicaments abortifs par courrier. Un troisième aspect du document suggère que les professionnels de la santé devraient être limités dans leur capacité à refuser de pratiquer des avortements sur la base de leur conscience.

Bien que le document fasse référence aux droits des “femmes et filles enceintes”, il n’évoque pas dans ses 210 pages les débats éthiques autour des “droits des enfants à naître”. Même si le fœtus peut avoir de bonnes chances de survie de 22 à 24 semaines s’il est né prématurément,

Il ne discute pas non plus d’autres questions éthiques telles que l’interruption de grossesse en raison du sexe d’un fœtus. Ce phénomène est assez fréquent dans certains pays asiatiques. Une étude publiée l’été dernier a révélé qu’elle pouvait être manquée par près de 5 millions de filles en raison d’un avortement sélectif en fonction du sexe.



Éviter les avortements clandestins et les risques qu’ils entraînent

 

L’OMS affirme que ces recommandations ont été faites à des fins de sécurité, qui sont vitales pour la santé des filles et des femmes. Plus des trois quarts (75%) des pays ont des sanctions pénales contre l’avortement. Cela entraîne des avortements clandestins et tous les risques associés.

La France autorise l’avortement depuis 1975, selon le texte de Simone Veil, rappelle France Soir. Elle est autorisée jusqu’à 10 semaines en milieu hospitalier, et elle est légale en France.

Simone Veil, qui a présenté sa loi en France pour légaliser l’interruption volontaire de grossesse (IVG), s’est dite convaincue que l’avortement doit être le dernier recours dans des situations désespérées. “Elle a partagé sa conviction dans son discours : “Aucune femme ne peut se faire avorter dans le bonheur. Écoutez les femmes.

 

 Un délai qui est passé de 10 à 12, puis à 14 semaines

 

Le délai d’avortement est passé à 12 semaines en 2001 puis à 14 semaines les 23, 20, 22 février. Cet avortement avancé nécessite que le médecin achève le démembrement.




Depuis le 6 août 2021, une loi sur la bioéthique en France autorise un type supplémentaire d’avortement. L’interruption médicale de grossesse (IMG) est une intervention qui peut se faire à tout moment. Aussi connu sous le nom d’avortement thérapeutique, l’avortement ne peut être pratiqué si la santé de la femme est en danger ou “s’il existe une forte possibilité que l’enfant à naître souffre d’une affection particulièrement grave considérée comme incurable au moment du diagnostic”.