La vague de chaleur qui s’abat sur la France pourrait être pire que la canicule de 2003 Une vague de chaleur d’une forte

La vague de chaleur qui s’abat sur la France pourrait être pire que la canicule de 2003 Une vague de chaleur d’une forte

11 juillet 2022 0 Par evelyse vignardet

Une vague de chaleur de forte intensité a frappé la France au cours de la semaine à venir, ce qui fait craindre aux météorologues et aux prévisionnistes la possibilité d’une vague de chaleur plus intense que la vague de chaleur record d’août 2003.






À partir de lundi, les températures commencent à se réchauffer dans une grande partie du pays. Trois semaines seulement après la première canicule de juin, une nouvelle vague de chaleur balaie la France dans la semaine à venir. Il y a un maximum prévu ce week-end, avec des températures dépassant les 38 degrés dans certaines régions.

 

Ce sont des hautes pressions qui s’installent à l’intérieur du Maroc, de la France et des îles britanniques qui jouent en début de semaine avec le réchauffement progressif de la masse atmosphérique “par effet de compression”, selon Météo France. Une dépression supérieure située près des Açores pourrait jouer un rôle dans l’accélération de cette canicule à l’approche du week-end.

 

Le lundi de cette semaine, au minimum, entre 36 et 38 degC sont attendus au Sud-Ouest 34 à 36degC au Sud-Est ainsi que 30 et 34degC au Nord. 40degC pourraient être atteints d’ici la fin du week-end pour Toulouse, Angers et Paris.






Ce spectacle est-il plus sévère que la canicule d’août 2003 ? Pour l’ingénieur prévisionniste Gaetan Heymes, cette théorie ne peut être écartée, en raison de “la sévérité sans précédent” de cette canicule, a-t-il déclaré via Twitter ce dimanche. Même si “toutes les incertitudes ne sont pas encore levées au-delà du 16 juillet” notamment en ce qui concerne “l’intensité maximale”, déclare-t-il.

 

Une canicule “intense et remarquable”

 

En août 2003, cette canicule était unique « par sa durée, deux semaines, son intensité et son extension géographique », précise Météo France, avec des températures comprises entre 35 et 40 degrés Celsius. Ce cas particulier de chaleur est “plus précoce” et concerne “les deux tiers du pays”, précise Patrick Marlière, directeur du site Agathe Météo sur BFMTV. Cela revient pour lui à dire que c’est “peut-être plus intense localement” dans certaines régions.


Selon Météo France, des experts entendent, selon le journal, activer mercredi le plan “vigilance canicule” pour certains départements. Sachez que l’on parle de “canicule” lorsque les températures les plus élevées sont enregistrées pendant une longue période tant le jour que la nuit.






Lorsque Christophe Cassou, climatologue et directeur de recherche au CNRS et au CNRS, réaffirme sur Twitter qu’il est “impossible” d’assurer la probabilité d’une canicule plus sévère que 2003 à 7 jours de l’événement, il précise qu’il est impératif d’envisager sérieusement l’éventualité et être préparé “à tous les niveaux”.