La tante des enfants défend les parents accusés de maltraitance dans la “maison de l’horreur”

La tante des enfants défend les parents accusés de maltraitance dans la “maison de l’horreur”

5 septembre 2022 1 Par evelyse vignardet

La belle-sœur du père tenta de justifier les nombreuses punitions auxquelles étaient exposés différents frères et sœurs.

 

Une communauté aspirée dans la confusion. Le couple de Noyelles-Sous-Lens situé dans le Pas-de-Calais doit obtenir un procès prévu en janvier pour suspicion de comportement violent et de manquements scolaires, suite au constat par les autorités, mardi, que les enfants étaient attachés à des chaises hautes dans un état qui était « d’hygiène déplorable », nous a-t-on appris dimanche du procureur.





Mais, interrogée de manière anonyme par BFMTV, la belle-sœur du père qui est aussi la tante de l’enfant tente de relativiser la situation.

 

“Ce sont de jeunes enfants qui, s’ils marchent par terre, peuvent aussi se bousculer”, dit-elle.





“La mère allaitait au biberon son autre benjamin. Elle ne pouvait pas s’occuper de tous ses enfants en même temps, c’est normal”, poursuit-elle pour tenter de dissiper ses proches du traitement injuste des enfants dont ils ‘ re accusé.

 

 Enfants attachés, hygiène déplorable

 

La situation de la famille a été condamnée par l’un des aînés de la fratrie et le procureur en a été informé le 30 août via un courrier de l’Assistance sociale à l’enfance (ASE) dont le procureur a informé l’AFP. La République de Béthune, Thierry Dran, qui a confirmé les informations fournies par son rapport à la Voix du Nord.





 

La police est intervenue, et les agents “ont constaté que deux enfants âgés de deux et cinq ans” étaient “attachés à des chaises hautes, pour ne pas bouger” et étaient dans un “état d’hygiène déplorable” selon ses dires. Mais, “on ne peut pas dire” qu’ils étaient couverts d’excréments selon certains rapports de la police.

 

Les parents, qui sont un homme de 44 ans et une femme de 40 ans, sont accusés de « soustraction par ascendant aux obligations légales » et de « violences sur mineur de 15 ans par ascendant », sans ITT (incapacité totale de travail).