La Pentecôte célèbre la descente de l’Esprit saint

La Pentecôte célèbre la descente de l’Esprit saint

19 mai 2024 Non Par evelyse vignardet

La Pentecôte, célébrée ce dimanche 19 mai 2024, symbolise la révélation de l’Esprit Saint à Marie et aux Apôtres. Cet événement est le fondement de la chrétienté. Les catholiques ainsi que d’autres confessions religieuses le commémorent.



Soudain, un bruit venant du ciel, semblable à un vent impétueux, remplit toute la maison où ils se trouvaient. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, se séparèrent et se posèrent sur chacun d’eux. Tous furent remplis du Saint-Esprit et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur permettait de s’exprimer.

 

La Pentecôte, l’une des fêtes religieuses les plus significatives du christianisme, est célébrée le septième dimanche après Pâques, soit 50 jours après. Elle marque la naissance de l’Église et symbolise la descente de l’Esprit Saint après la crucifixion de Jésus (Vendredi saint), sa résurrection (Pâques) et son ascension au ciel auprès de Dieu (l’Ascension).




La Pentecôte célèbre la descente de l'Esprit saint

Une pierre angulaire pour toutes les religions

 

Les catholiques, ainsi que d’autres confessions religieuses comme les évangéliques, les baptistes et les adventistes, célèbrent cette pierre angulaire de la foi chrétienne.

 

La fête de la Pentecôte représente la manifestation de l’Esprit Saint, la troisième personne de la Trinité. Le terme “Pentecôte” provient du grec “pentêkostê”, signifiant “cinquantième”. Ainsi, les chrétiens commémorent le don de l’Esprit Saint.



La Pentecôte signe aussi le fondement du judaïsme

 

Les Juifs appellent cette fête Chavouot, une célébration mémorielle du don des Tables de la Loi, où Dieu se révèle à Moïse, marquant les origines du peuple hébreu.

 

Chavouot, ou le don de la Torah, est célébrée au mont Sinaï sept semaines après la libération du peuple juif de l’esclavage en Égypte, suivant la Pessa’h (la Pâque juive).




Le rituel liturgique inclut l’Amida (prière) avec ses sept bénédictions récitées lors des offices, les lectures complètes du Hallel (Psaumes 113 à 118) et de la Torah, la bénédiction, les prières d’Actions de grâce, et la prière de “Yizkor” à la mémoire des défunts.

 

De plus, il est traditionnel de rester éveillé toute la nuit (surtout le premier soir) pour étudier la Torah et lire le “Livre de Ruth”.

 

Appelé à annoncer l’Evangile de la paix et de l’espérance

 

Appelé à annoncer l’Évangile de la paix et de l’espérance, le Pape avertit de ne pas confondre la force de l’Esprit Saint avec l’arrogance qui mène aux calculs et aux ruses. Il encourage à s’appuyer sur l’énergie de la vérité et de la fidélité pour continuer à rechercher la paix, le pardon, l’accueil et la solidarité.



En distinguant la liberté de l’individualisme superficiel, opaque et vide, François souligne que la délicatesse de la proclamation de l’Évangile inspire un esprit d’accueil, d’encouragement et de renforcement pour améliorer les conditions de vie humaine (Gaudium et spes, n. 38). Il a particulièrement insisté sur l’importance d’accueillir « tout le monde », « les bons comme les méchants ».

 

Ainsi, il espère que cette aspiration nous conduira à lever les yeux vers des horizons de paix, de fraternité, de justice et de solidarité, unique chemin à parcourir ensemble et à rendre accessible aux autres, afin de renouveler notre foi en la présence du Consolateur et de continuer à prier : « Viens, Esprit créateur, éclaire nos esprits, remplis nos cœurs de ta grâce, guide nos pas, donne à notre monde ta paix. »




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