La passagère d’une voiture tuée par la police lors d’une course-poursuite à Grenoble

Le conducteur d’une voiture a été tué par la police au cours d’une course-poursuite à Grenoble

 

Le conducteur de la voiture poursuivi par les forces de l’ordre de mardi à mercredi a tiré sur des agents qui sont intervenus, tuant le passager de 18 ans.

La nuit s’est terminée tragiquement. Dans la soirée de mardi et mercredi, le conducteur d’une jeune voiture qui était pris en chasse par la police a été tué par balle à Grenoble.

 

A lire également

Refus d’obtempérer mortel à Nice : la vidéo du policier qui tue le conducteur scandalise les internautes

 

L’incident s’est produit dans la partie sud de la ville, Cours de la Libération (non loin du Stade Lesdiguières) peu après 3 heures du matin. La poursuite a commencé entre un véhicule et la police après que le conducteur de la voiture, qui avait été reconnu coupable d’infractions routières, n’ait pas voulu se soumettre à une enquête approfondie. Selon les informations dont nous disposons, le conducteur a tiré trois coups de feu sur les policiers avant de mettre fin à la poursuite au milieu de nulle part.

Ensuite, il aurait tenté de blesser les fonctionnaires après avoir percuté plusieurs véhicules selon une source au sein de la police qui a été vérifiée par le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant. La police a tiré.

 

 Le conducteur à l’hôpital

 

Le passager de la voiture, âgé de 18 ans, a été tué d’une balle dans la nuque. Le conducteur, âgé d’une vingtaine d’années, a été blessé et hospitalisé, mais ses jours ne sont pas en danger, selon le parquet de Grenoble. Aucun policier n’a été blessé par les tirs. L’arme a été retrouvée à l’intérieur du véhicule, selon des sources fiables.

Une enquête a été ouverte et confiée à la police grenobloise dans l’affaire de “tentative d’assassinat sur responsable d’autorité”. Entre-temps, le parquet a ouvert une enquête sur les meurtres commis par des policiers – comme c’est la norme dans de telles circonstances. La police a également pris possession d’une IGPN (Inspection générale de la police nationale) de Lyon.

 

A lire aussi

 « Aucun policier ne tire pour un refus d’obtempérer, ils tirent car il y a un risque grave ou mortel pour autrui.C’est un devoir de protéger la population ou un collègue. », Charlotte d’Ornellas

 

Cet incident est similaire à l’incident de refus d’obtempérer survenu à Paris en juin dernier, au cours duquel le passager de la voiture refusant de s’arrêter avait été tué par des tirs de la police. .