
« La France a un incroyable talent » : « C’est l’âme de l’émission », réagit la production après la séquence de la flûte
10 novembre 2022C’est drôle, ça choque, ça étonne. La France est un talent incroyable qui s’affiche chaque semaine sur M6. Il excelle à diviser les téléspectateurs. Exemple récent : une émission où une gynécologue australienne de 40 ans joue de la flûte avec son vagin.
L’épisode, diffusé mercredi en fin d’émission, le 8 novembre a provoqué une scission chez les internautes. Certains pensaient que c’était trop vulgaire pour une émission destinée aux familles et d’autres profitaient de la scène bizarre et divertissante diffusée à la télévision française.
« L’identité de l’émission »
La franchise “Got talent” qui a vu se développer différentes déclinaisons comme Britain’s Got Talent au Royaume-Uni, Australia’s got talent ou encore Australia or France dispose d’un remarquable vivier de talents en France elle existe depuis 2006 et est la l’objet de nombreuses variantes. Il est même entré dans le Livre Guinness des records en 2014 en tant que format de diffusion le plus approprié dans le monde. “Le format a toujours été ouvert à toutes les formes d’art”, précise Deborah Huet. C’est une clé qui fait partie intégrante du caractère de l’exposition. >>
Spectacles de rue, acrobaties automobiles et spectacles de cirque, mais aussi burlesque et danse… Tous les genres d’art sont au programme, c’est pourquoi la version française ne déroge pas à cette règle générale. “Et puis de temps en temps, on a aussi des interprètes un peu plus ‘ole ole'” rigole-t-elle.
Donc on vient d’assister à une représentation d’un morceau de flûte de schnek ? flûteuse de schnek professionnel ? #incroyabletalent #LFAUIT 😂😂 faut stopper ça
— SamyQasmi 🇲🇦🇫🇷 (@SamySixers) November 8, 2022
Un encadrement strict
En réponse aux critiques sur la diffusion de l’air de flûte d’une manière qu’elle juge respectueuse des enfants, Deborah Huet rappelle que l’équipe de production a mis en œuvre toutes les précautions. “On travaille avec une équipe de psychologues pour connaître la jauge qu’on met quand on sélectionne les numéros”, explique-t-elle.
Elle dit également qu’elle était consciente de choisir de diffuser le moment dans le quatrième épisode de cette saison car c’était un jour férié et les deux suivants pendant les vacances scolaires. “En tant qu’éditeur, nous mettons tout en œuvre pour être en sécurité… Il en va de même avec les performances légèrement offensantes des fakirs. >>
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« Poil à gratter »
Si la performance de Beatrice McQueef divise les internautes, Deborah Huet estime que c’est avant tout parce que la France dispose d’un vivier de talents remarquable et a rempli sa mission de plate-forme de l’art au sens large. “L’art, qu’on le veuille ou non, c’est subjectif”, dit-elle. Chaque performance peut déclencher des émotions, et c’est parfaitement normal.
Mais, elle reconnaît que ce genre de spectacle est “un peu plus grinçant” par opposition à une chorégraphie ou à un cerceau aérien.