Covoiturage : elle se trompe de département et abandonne sa passagère en pleine campagne

Covoiturage : elle se trompe de département et abandonne sa passagère en pleine campagne

29 décembre 2022 1 Par evelyse vignardet

Elle se trompe de département, le covoiturage vire au fiasco : La petite fille, laissée au milieu du pays et incapable de trouver une maison, a été obligée de payer le trajet en taxi et de rester dans le coût d’un séjour à l’hôtel avant qu’elle ne soit en mesure de localiser les membres de sa famille pour la période des fêtes.






Il avait tout ce que l’on attend d’un film de Noël parfait… mais pour la fin. Pour éviter la grève de la SNCF, Juliette, 22 et 22 ans, avait réservé la veille de Noël, soit le 23 décembre, pour un trajet en covoiturage à Annecy à Thénac près de Saintes près de Saintes Charente-Maritime. Cependant, elle était loin de penser que son voyage s’était transformé en cauchemar à cause d’une erreur de son chauffeur.

 

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“Le trajet coûtait 90 euros, et Annecy Thenac était donc Thenac le 17” C’était Thenac sur la carte affichée sur le site de covoiturage, raconte à France Bleu l’étudiante qui tenait à accompagner sa famille pour les fêtes.






Cependant, à partir de Thénac, il existe deux autres sites en France deux en France : l’un situé en Charente-Maritime et l’autre en Dordogne. Lorsque Juliette envisageait de rejoindre le premier, le chauffeur avait mis le second sur son GPS. “J’ai découvert que nous étions situés un peu plus bas que Bergerac mais elle n’avait pas raison. Elle a tourné la tête et nous a dit que ce n’était pas grave parce que c’était son intention à Thénac et c’était tout. Nous sommes désolés”, explique le jeune fille.





« Je ne me sentais vraiment pas en sécurité »

 

Juliette dit plus tard à France Bleu la raison pour laquelle elle demande à être libérée. L’étudiant est alors sans remords car, au-delà de cette mauvaise communication, les conditions de voyage sont inexplicablement mauvaises. “Je ne me sentais pas en sécurité. Notamment parce qu’une des personnes à l’arrière était complètement ivre. Il était étrange, et parlait extrêmement fort comme si la personne prenait des substances”, raconte-t-elle.





Il fait noir et elle se tient de l’autre côté de la campagne. Les minutes passent quand elle appelle un Uber, qui met deux heures pour arriver et l’emmener à Bergerac où elle reste à l’hôtel pour passer la nuit. C’est le lendemain, via les trains cette fois malgré la grève, qu’elle retrouve sa famille vers 15 heures. Le coût du voyage ? 240 euros.